Hier, Valérie avait repris du courage pour allaiter notre choupette. Courageusement, elle subissait le mauvais traitement de cette machine infernale qu'on appelle 'tire-lait'. Son utilisation est requise car Emilie est trop fatiguée/fainéante pour tirer au sein, surtout qu'il n'y a que très peu de colostrum qui en sort. Vers 14h, il y a même eu légèrement plus que d'habitude, signe encourageant. Mais vers 17h, à nouveau peu, et vers 23h, plus rien du tout! Le baby blues en a progité pour attaqué son morale une seconde fois. Elle m'a appellé en larme. Il valait mieux qu'elle arrête le massacre de sa consience. Elle a donc arrêté d'allaiter, et d'un coup, elle a retrouvé toute sa sérénité. C'est bien mieux comme ça. Ca me faisait beaucoup de peine de la voir stresser une heure avant de passer à la torture, pour presque aucun résultat. Peut-être qu'avec un peu plus de patience, elle y serait arriver, mais son moral n'aurait sans doute pas suivi. Et puis l'avantage à d'innombrables avantages au niveau de la flexibilité et de la dépendance. Ca me permettra aussi de plus participer (le jour de préférence hum hum hum ;)

Demain, c'est le grand déménagement à la maison. Ca va me faire bizarre. Je commencais à m'habituer à ce silence. J'ai terminé de préparer la chambre de la petite aujourd'hui, en triple vitesse (entre 2 visites à l'hôpital, enfin, c'est presque l'opposé).

Dans les "premières fois", aujourd'hui mademoiselle a fait pipi et caca sur papa alors qu'il était en train de la langer, et a régurgité une bonne partie de son repas alors qu'on était à la recherche du rot libérateur. Coquine va!